Début d'une véritable saga écrit dans un style documentaire, narrant l'expérience d'une jeune combattant japonais durant la guerre sino-soviétique. L'histoire originale est signée d'un grand romancier nippon: Toshihigi Yahagi. Je ne vais pas m'amuser à vous raconter toute l'histoire qui est véritablement complexe du fait d'innombrables déplacements dans l'espace: de la Chine à Hawaï, du kremlin à la Caroline du nord, de l'Afghanistan au Japon: on se balade pas mal durant cette aventure qui cherche avant tout à critiquer la guerre.
L'ensemble du récit est divisé en une dizaine de chapitres, qui s'intercale d'une situation civile à une situation militaire.
Pour “Aroune the line” (publié en deux parties dans sa version magazine), on met en place le décor: La CIA qui se mêle de ce qui ne la regarde pas, l'espionnage intensif de la zone ennemie communiste, quelques massacres perpétrés par le KGB et la rencontre avec un jeune mineur japonais qui apparemment va très vite se retrouver sur le front.
Le trait d'Otomo semble plus rapide mais ne perd absolument rien en précision; on a l'impression que l'auteur s'amuse beaucoup à mettre en image les délires de son ami écrivain.