La petite Yukie regarde la télé et souhaite ressembler aux belles danseuses qu'elle voie. Après ça, s'en suit toute une série d'événements où les petits vont se mettre à jouer aux grands. Et lorsque la petite Yukie va disparaître, on va accuser le premier pervers qui passe alors que la belle petite est en train de "s'amuser" avec son compagnon du même age.
Otomo s'engage avec ce récit complètement loufoque, à responsabiliser les parents, mais aussi au pouvoir de cet environnement médiatique sur l'influence qu'il propage aux enfants, et pourquoi pas à la crise mimétique qui devait être terrifiante dans ce japon en pleine expansion. C'est étrange, mais en lisant SHISEI SHANCHI, j'avais l'impression de voir Taihoo No Macchi, le dernier cour métrage de Memories, avec beaucoup plus d'humour.